dimanche 30 mai 2010

Flâneries dominicales

On a rendu les clés de l'appartement de bonne heure et une grande matinée s'ouvre devant nous.
Première constatation , les barcelonais ne sont pas vraiment matinaux... Agitation et activité, niveau voisin de zéro...

On est tombé d'accord pour retourner flâner dans le Bario Gotico qu'on n'a vu qu'à la tombée du jour, en passant pas la Plaza Real. Là, surprise ! un monde fou ! elle est devenue le paradis des collectionneurs en tous genres : timbres, monnaies, billets tous plus exotiques les uns que les autres, capsules de bouchons de champagne et autres pâles imitations, pin's, cartes postales, reliques diverses et variées. Des fans aussi. Essentiellement de foot ! Tout sur le Barçà et les grands footballeurs... Zidane, Platini, Pelé, Cruyff. Bernard se fait brancher par un papé qui lui raconte sa guerre côté républicain...

Plus loin, plongée dans la vie dominicale du quartier qui s'éveille lentement... Beaucoup d'immeubles rénovés, d'autres dont les façades sont envahies par des banderoles "halte à la spéculation immobilière" ou "contre les expulsions"... Pékin, Le Cap, Paris, Marseille ou Barcelone, même combat !

La plupart des rideaux de fer sont encore fermés ce qui nous permet de découvrir les rues sous un angle insolite. Les tagueurs et autres artistes de rue se les sont appropriés et s'en sont servis comme support. Des choses sympathiques et amusantes !

Une petite halte "cafe solo " accompagné d'un petit quelque chose à grignoter. Pierre et Bernard décident de poursuivre vers le musée d'Histoire de la Ville, Annie et moi de continuer la balade dans le quartier. On convient de se retrouver à 13h devant les Quinze Nits, le restaurant de la Plaza Real , où il est fortement conseillé d'arriver de bonne heure pour ? faire la queue !

Au fil des rues, on va, essayer des robes et des chapeaux, des baskets aux couleurs absolument délirantes -non, on n'a pas craqué ! on n'a pas voulu avoir des crises cardiaques sur la conscience- visiter des galeries, acheter des tee-shirts pour nos garçons, faire une halte dans une épicerie-charcuterie, à moins que ce ne soit un bar?, et y faire provision de tapas divers et variés... poivrons farçis, filets d'anchois frais au vinaigre, poulpes et calamars.

Et c'est déjà l'heure de retrouver les zoms. Direction la Plaza Real.

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